Si je m’apprête à envisager l’effondrement de la civilisation, j’ai besoin de définir ce que c’est. J’ai regardé dans quelques dictionnaires. Webster’s appelle la civilisation « un haut degré de développement culturel et social. » The Oxford English Dictionary la décrit comme « un état développé et avancé d’une société humaine. » Tous les autres dictionnaires que j’ai consultés étaient tout aussi élogieux. Ces définitions, et peu importe à quel point elles sont largement partagées, ne m’ont pas aidé le moins du monde. Elles m’ont semblé désespérément dégoulinantes. Après les avoir lues, je n’avais toujours pas la moindre idée de ce que pouvait bien être une civilisation: définissez haut, développé ou avancé, SVP. Les définitions, et cela m’a saisi, sont également extrêmement complaisantes: pouvez-vous imaginer des rédacteurs de dictionnaires se classifiant volontairement comme étant les membres d’une « société humaine basse, non développée et attardée? »
Je me suis soudainement souvenu que tous les écrivains, dont ceux des dictionnaires, sont des propagandistes, et j’ai pris conscience que ces définitions sont, en fait, le gros d’une propagande, des articulations concises de l’arrogance qui a mené tous ceux qui croient qu’ils vivent dans la culture la plus avancée – et la meilleure – à tenter de l’imposer par la force à tous les autres.
Je donnerais une définition de civilisation moins précise, mais que je crois plus utile, comme étant une culture – qui est, en fait un ensemble d’histoires, d’institutions, et d’artefacts – qui à la fois mène à et émerge de l’accroissement des cités (civilization > civil > civis, qui veut dire citoyen, du latin civitatis, qui veut dire cité-état ndlt), avec les cités définies, – de façon à les distinguer des camps, des villages, etc – comme regroupant des gens de façon plus ou moins permanente, dans un endroit avec une densité assez importante pour nécessiter l’importation quotidienne de nourriture et autres biens pour vivre. Ainsi un village Tolowa qui se trouvait il y a 500 ans là où je vis, dans Tu’nes (qui signifie haute prairie dans la langue Tolowa), qui s’appelle à présent Crescent City, en Californie, n’aurait pas été une cité, puisque les Tolowa mangeaient les saumons du coin, les palourdes du coin, les biches, les myrtilles, etc du coin, et n’avaient pas besoin de faire venir de la nourriture d’un autre endroit. Ainsi, selon ma définition, les Tolowa, à cause de leur façon de vivre qui ne se caractérisait pas par la croissance de cités-états, n’auraient pas été civilisés. Par contre, les Aztèques l’étaient. Leur structure sociale menait inévitablement à de grandes cités-états comme Iztapalapa et Tenochtilán, cette dernière était, quand les Européens l’ont découverte pour la première fois, bien plus grande que n’importe quelle grande ville en Europe, avec une population cinq fois plus importante que celle de Londres ou Séville.1 Peu avant de raser Tenochtilán et de massacrer ou réduire en esclavage ses habitants, l’explorateur et conquistador Hernando Cortés a noté que c’était de loin la cité la plus belle du monde. Magnifique ou non, Tenochtilán nécessitait, comme toutes les grandes villes, l’importation (souvent forcée) de nourriture et autres ressources. L’histoire de toute civilisation est l’histoire de l’essor de cités-états, autrement dit l’histoire du pompage de ressources vers ces centres ( dans le but de les renforcer et de les accroître ), autrement dit l’histoire de l’accroissement d’une région non viable en exploitant de plus en plus les campagnes qui l’entourent.
Le chancelier allemand du Reich Paul von Hindenburg a parfaitement décrit cette relation: « Sans les colonies il n’y a pas d’acquisition sûre des matières premières, sans matières premières, pas d’industries, sans industries pas de niveau de vie standard adéquat et de richesse. Donc, nous, les Allemands, nous avons besoin de colonies. »2
Bien sûr quelqu’un vit déjà dans les colonies, mais cela n’a évidemment pas d’importance.
Mais il y a plus. Les cités ne grandissent pas dans un néant politique, social et écologique. Lewis Mumford, dans le second volume de son livre extraordinaire, Le Mythe de la machine, emploie le terme de civilisation « pour dénoter le groupe des institutions qui ont pris forme au début sous une royauté. Son chef unificateur, figure constante dans des proportions variées à travers l’Histoire, est la centralisation du pouvoir politique, la séparation des classes, les emplois du temps des heures travaillées, la mécanisation de la production, le pouvoir militaire magnifié, l’exploitation économiques des plus faibles, et l’introduction universelle au travail forcé et à l’esclavage à des fins militaires et industrielles. » (Le philosophe et anthropologue Stanley Diamond l’a avancé plus succinctement quand il a noté, « La civilisation est née de la conquête des contrées étrangères et de la répression à la maison. ») Ces attributs, qui sont inhérents non pas juste à cette culture mais à toutes les civilisations, semblent plutôt mauvais. Mais, selon Mumford, la civilisation a une autre face, plus bénigne. Il poursuit, « Ces institutions auraient complètement discrédité à la fois le mythe primitif de la royauté divine et le mythe dérivé de la machine si elles n’avaient pas été accompagnées par un autre ensemble de traits collectifs qui à juste titre justifie l’admiration: l’invention et la conservation des traces écrites, la croissance des arts visuels et musicaux, l’effort pour agrandir la sphère de la communication et des relations économiques au-delà du choix de n’importe quelle communauté locale: le but ultime de rendre disponibles à tous les hommes (sic) toutes les découvertes, les inventions, les créations, les œuvres de l’art et de la pensée, les valeurs et les objectifs que chaque groupe particulier a découvert. »3
Bien que j’admire le travail de Mumford, et qu’il m’ait influencé, je crains que lorsqu’il a commencé à discuter de la face admirable de la civilisation, il ait sombré dans la même propagande promulguée par les lexicographes dont j’ai consulté le travail: que cette culture est réellement « avancée » ou « plus haute. » Mais si nous creusons ce second masque souriant de la civilisation – la croyance que les arts visuels et musicaux de la civilisation, par exemple, sont plus développés que ceux des peuples non civilisés – nous trouvons le reflet de l’autre face de la civilisation, celle du pouvoir. Par exemple, il ne serait pas entièrement vrai que les arts visuels et musicaux aient simplement grandi ou soient devenus plus hautement avancés sous ce système; il est plus vrai qu’ils aient depuis longtemps succombé dans le même type de division du travail caractérisant l’économie et la politique de cette culture. Là où au sein des traditions indigènes – les « non civilisés » – les chansons sont chantées par tout le monde comme étant un moyen de créer un lien entre les membres d’une communauté, de se célébrer les uns les autres ainsi que la terre à laquelle ils sont rattachés, au sein de la civilisation les chansons sont écrites et chantées par des experts, ceux qui ont du « talent », ceux dont la vie est dévouée à la production de ces arts. Il n’y a pas de raison pour moi d’écouter les chansons de ma voisine (qui chante probablement faux), qu’elle aurait inventée en amateur, quand je peux mettre un CD de Beethoven, de Mozart ou de Lou Reed (d’accord, Lou Reed chante faux, aussi, mais j’aime bien). Je ne suis pas certain de considérer la conversion des êtres humains dans la création continue des arts collectifs en consommateurs passifs de produits artistiques manufacturés par des experts lointains – même si ceux-ci ont vraiment du talent – comme étant une bonne chose.
Je pourrais avancer un argument similaire en ce qui concerne l’écriture, mais Stanley Diamond fait plus fort que moi: « Écrire était un des mystères originels de la civilisation, et ça a réduit les complexités de l’expérience au monde de l’écrit. Qui plus est, l’écriture a fourni aux classes dirigeantes un instrument idéologique d’un pouvoir incalculable. La parole de Dieu devient une loi invisible, médiatisée par les prêtres; par conséquent, réplique l’Iroquois en face de l’Européen, « Les Saintes Écritures ont été écrites par le Diable. » Avec l’avènement de l’écriture, les symboles deviennent explicites; ils perdent une certaine richesse. La parole de l’homme n’est plus l’exploration infinie de la réalité, mais un signe qui peut être utilisé contre lui… Parce que l’écriture divise la conscience en deux voies – elle a plus d’autorité que la parole orale, dégrade ainsi la signification du langage parlé et sape la tradition orale, et elle rend possible l’utilisation des mots pour la manipulation politique et le contrôle des autres. Les écrits supplantent la mémoire; une version officielle, fixée et permanente des événements peut être faite. Si c’est écrit, dans les premières civilisations (et je rajouterais les actuelles), c’est tenu pour vrai. »4
J’ai deux problèmes, aussi, avec l’affirmation de Mumford considérant que l’essor des échanges économiques et de communications sous la civilisation bénéficient à l’ensemble des gens. Le premier est que cela présume que les non civilisés ne communiquent pas ou ne participent à des transactions économiques au-delà de leurs communautés. Beaucoup le font. Des coquillages de la côte nord-ouest ne sont pas arrivés tous seuls dans les mains des indiens des plaines et les peaux de buffles ont souvent terminé sur la côte. (Et ne mentionnons même pas les non civilisés qui communiquent avec leur environnement non humain, quelque chose rarement pratiqué par le civilisé: parlons-en de ne pas savoir parler à quelqu’un qui ne fait pas partie de sa communauté!) dans quel cas que ce soit, je ne suis pas certain que l’habilité à envoyer et recevoir des emails d’Espagne, ou à regarder des programmes de télévisions diffusés plus loin que Los Angeles rendent ma vie particulièrement plus riche. C’est bien plus important, utile, et enrichissant, je pense, d’aller à la rencontre de mes voisins. Mais ça me sidère très souvent, de me retrouver assis dans une pièce remplie de mes semblables, tous le regard vissé sur une boîte, en train de regarder et d’écouter une histoire concoctée et jouée par des gens éloignés. J’ai des amis qui connaissent les voisins de Seinfeld (ndlt bis) bien mieux que les leurs. Moi aussi je peux me retrouver à accorder plus de valeur à ce qui est distant par rapport à ce qui m’entoure quotidiennement. Je dois avouer que je peux me diriger dans les labyrinthes du jeu vidéo Doom2: Hell of Earth bien plus facilement que dans les pistes serpentines entre les arbres que je vois dehors de ma fenêtre, et je comprends les intrications de Microsoft Words bien mieux que la danse complexe de la pluie, du soleil, des prédateurs, des charognards, des plantes et du sol dans le ruisseau à une vingtaine de km. La nuit dernière, j’ai écrit jusqu’à tard, et j’ai finalement éteint mon ordinateur pour aller dehors et dire bonne nuit aux chiens. J’ai pris conscience, alors, que le vent était en train de souffler fort sur les cimes des séquoias, et que les arbres murmuraient et soupiraient. Les branches s’entrechoquaient et de loin je les entendais craquer. Jusqu’à ce moment je ne m’étais pas rendu compte qu’une telle symphonie avait lieu si près, encore moins que j’avais à sortir pour y participer, pour sentir le vent souffler dans mes cheveux et sentir les gouttes de pluie fouetter sur mon visage. Tous les sons de la nuit avaient été maintenus dehors par le tournis monotone du ventilo de mon ordinateur. Juste hier j’ai vu de ma chambre deux mésanges charbonnières jouer dans une mare. Ensuite, la nuit dernière j’ai vu à la télévision encore un autre lion chasser encore un autre zèbre. Laquelle des deux scènes m’a enrichi le plus? Cette ouverture perceptive de la communication est juste une autre réplique du problème des arts visuels et musicaux, parce qu’étant donné la pulsion vers le pouvoir centralisé qui motive la civilisation, l’élargissement de la communication dans ce cas signifie vraiment qu’elle nous réduit à être des consommateurs tétant un suc de paroles et d’images à une mamelle lointaine, alors que nous devrions être les participants actifs de notre propre vie et de celles qui nous entourent.
J’ai un autre problème avec l’affirmation de Mumford. En revendiquant l’essor de la communication et des échanges économiques comme étant admirables, il semble avoir oublié – et c’est étrange, si l’on considère la sophistication du reste de son analyse – que cet essor ne peut être universellement bénéfique que quand toutes les parties agissent volontairement et dans le contexte d’une répartition équitable du pouvoir. J’aurais détesté défendre le fait que, par exemple, les peuples d’Afrique – environ 100 millions d’entre eux sont mort de l’esclavage, et bien plus se sont retrouvés dépossédés et réduits à la misère comme aujourd’hui – ont bénéficié de leurs « échanges économiques » avec les Européens. On peut dire la même chose pour les Aborigènes, les Indiens, les peuples de l’Inde pré coloniale, etc.
Je veux réexaminer quelque chose d’autre que Mumford a écrit, en partie parce qu’il a produit un argument en faveur de la civilisation que j’ai vu répété tant de fois ailleurs, et qui mène vraiment, je pense, à de sérieux problèmes auxquels nous avons à faire face aujourd’hui. Il a conclu la section que j’ai citée auparavant, et que je reproduis ici pour vous éviter de reculer de deux pages: « Le but ultime (est) de rendre disponible à tous les hommes (sic) les découvertes et inventions et créations, le travail des arts et de la pensée, les valeurs et objectifs que des groupes particuliers ont découvert. » Mais de même qu’un essor d’échanges économiques bénéficie seulement à ceux qui les font volontairement, imposer les valeurs et les raisons de tout groupe particulier à un autre, ou les appropriations des découvertes des autres, peuvent seulement mener à l’exploitation et à la diminution du dernier en faveur du premier. Le fait que cet « échange » puisse aider était l’argument commun aux premiers Européens venus en Amérique, comme quand le Capitaine John Chester écrivait que les Indiens profiteraient du « savoir de notre foi » pendant que les Européens récolteraient toutes ces richesses que possèdent ce pays. »6 Cet argument était aussi bien défendu par les propriétaires américains d’esclaves au 19ème : le philosophe George Fitzhugh affirmait que « l’esclavage éduque, rend les masses plus fines et plus morales, en les portant à avoir des échanges continus avec des maîtres à l’esprit, l’instruction et la morale supérieurs. »7 Et il est juste communément défendu aujourd’hui par ceux qui enseignent les vertus des blue jeans, des Big Macs, de Coca-Cola, du Capitalisme et de Jésus Christ aux pauvres de ce monde en échange de leur dépossession de leur terre et du travail forcé pour un salaire de misère.
Un autre problème réside dans le fait que l’affirmation de Mumford renforce une façon de voir les choses qui mène inévitablement à un processus qui n’est pas viable parce qu’il présume que les découvertes, les inventions, les créations, les œuvres des arts et de la pensée, et les valeurs et les raisons sont transposables d’un espace sur un autre, ce qui les conçoit comme séparables à la fois du contexte humain et de la terre qui les a créés. L’affirmation de Mumford révèle, sans en avoir l’intention, que le pouvoir des histoires qui nous tient sous l’emprise de la machine, comme il l’a avancé, et, plus qu’autre chose, ce qu’est la civilisation: même en disséquant brillamment le mythe de cette machine, Mumford retombe dans ce mythe tout à fait identique en semblant accepter implicitement la notion que les idées ou les œuvres de l’art ou des découvertes sont comme des outils dans une boîte à outils, et peuvent être plein de significations ou sans conséquences négatives si on les sort de leur contexte: les pensées, les idées et l’art en tant qu’outils plutôt qu’une tapisserie inextricablement tissée entre les communautés humaine et non humaine. Mais les découvertes, qui sont des œuvres de la pensée, et les raisons qui peuvent fonctionner très bien dans les Grandes Plaines peuvent être nocives dans le Pacifique Nord-Ouest, et encore pire à Hawaï. Croire que cette transposition potentielle est positive revient à la même bonne vieille substitution de ce qui est proche par ce qui est distant: si je veux vraiment savoir comment on vit dans Tu’nes, je devrais prêter attention à Tu’nes.
Voici un autre problème, qui, toutefois, dominent tous les autres. Il est en rapport avec une caractéristique que cette civilisation ne partage pas avec les autres. Ce sont les croyances profondes et que l’on maintient le plus souvent de façon invisible, qu’il n’y a vraiment qu’une seule et unique façon de vivre, et que nous en sommes les seuls et uniques possesseurs. Cela devient notre boulot que de la propager, et par la force si nécessaire, jusqu’à ce qu’il n’y en ait pas d’autres possibles. Loin d’être une perte, l’éradication des autres façons de vivre, des autres cultures, est à la place un gain réel, puisque la Civilisation Occidentale est la seule façon de vivre de toute manière: nous faisons une faveur en nous débarrassant non seulement des obstacles qui nous entravent, mais aussi des rappels que d’autres possibilités existent, permettant à notre fantaisie de se faufiler plus encore dans la réalité; et nous faisons une faveur aux barbares quand nous les élevons de leur condition dégradée pour joindre la société la plus haute, la plus avancée, la plus développée. Si ils ne veulent pas se joindre à nous, c’est simple: nous les tuons. Autrement dit, quelque chose de sinistrement alchimique arrive quand nous mêlons l’arrogance des définitions des dictionnaires, qui tient notre civilisation comme supérieure aux autres formes culturelles; un hyper militarisme qui autorise la civilisation à s’étendre et à exploiter, essentiellement à volonté; et une croyance maintenue malgré les puissantes et incessantes critiques de la civilisation comme Lewis Mumford le fait, dans le désir de cosmopolitisme, qui est la transposition des découvertes, des valeurs, des modes de pensées, etc par-delà le temps et l’espace. Le nom que le 20ème siècle a donné à cette transmutation sinistrement alchimique est génocide: l’éradication des différences culturelles, son sacrifice sur l’autel de la seule vraie voie, sur l’autel de la centralisation de la perception, de la conversion d’une pluralité de morales toutes dépendant d’une localisation et de circonstances différentes en une morale basée sur le précepte de la machine, de l’expansion continue, de l’abandon de la perception individuelle (aussi bien dans l’écriture que dans la conversion de celle-ci ou d’autres arts en consommables) pour des perceptions prédigérées ou des idées, des valeurs imposées par des autorités extérieures qui croient de tout leur cœur – ce qui leur reste de cœur – en la centralisation du pouvoir et qui en profitent. Ultimement, alors, l’histoire de la civilisation est l’histoire de la réduction de la tapisserie d’histoires du monde en une seule histoire, la meilleure histoire, l’histoire réelle, l’histoire la plus avancée, l’histoire la plus développée, l’histoire du pouvoir et de la gloire qu’est la Civilisation Occidentale.
Ndlt a city en anglais désigne une grande ville, par rapport à town, qui se situe à mi-chemin entre le village et la grande ville. La cité en français est à la base une communauté politique et religieuse souvent rattachée à un territoire et est devenue par extension un ensemble pouvant se former à l’intérieure d’une agglomération.
1 Stannard, David, American Holocaust: Colombus and the conquest of the new world, Oxford University Press, 1992, p.4.
2 Mies Maria, Patriarchy et Accumulation on a world scale, Zed books, londres, 1999, p.98.
3 Mumford, The Myth of the machine: Technics and Human development, Harcourt Brace Jovanovitch, New York, 1967, p.186. C’est une maladresse dans l’original, même si le style de Mumford est normalement exquis.
4 Diamond, In Search of the Prmitive: a Critique of Civilization, Somerset, NJ: Transaction Publishers, 1993. p.4.
Ndlt bis: série télévisée américaine connue. http://fr.wikipedia.org/wiki/Seinfeld
6 Turner Frederick, Beyond Geography: the western spirit against the wilderness, Rutgers, New Brunswick NJ, 1992, p.182.
7 Faust Drew Gilpin, The Ideology of slavery, Baton Rouge, Presses Universitaires de l’Université d’Etat de Louisiane, 1981, p.293.
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