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La vérité, c’est comment vous faire sauter dans des cerceaux

N’avez-vous pas déjà fait un rêve dans lequel vous êtes en train de vous battre contre quelqu’un de mauvais, mais rien de ce que vous faites en vient à bout ? Cette personne mauvaise ne cesse de revenir et revenir et vous essayez de faire tout ce que vous pouvez pour le (ou les) stopper, mais rien ne marche. Vous essayez d’appeler à l’aide, mais personne ne vient, personne sauf celle (ou celles) qui est(sont) mauvaise(s), et alors vous appelez encore, et encore personne ne vient, personne excepté celle qui est mauvaise, et vous savez qu’elle va vous violer, qu’elle va vous tuer, et violera et tuera tous ceux que vous aimez, tous ceux qui vous sont chers, tous ceux que vous connaissez, tout le monde.

(…)

Si les indigènes avaient (ou ont) accès à ces autres côtés, et à ceux de ces autres côtés qui pourraient s’allier, pourquoi la culture dominante a pu systématiquement les déposséder et les détruire ?  (Pourquoi limiter aux humains la possibilité d’appeler à l’aide ? Pourquoi ces alliés potentiels n’ont-ils pas aidé les pigeons voyageurs, les courlis esquimaux, les loups des Iles Falkland ? Pourquoi tous ces humains et non humains sauvages n’ont pas pu appeler ces alliés invisibles, comme Tecumseh et bien d’autres l’ont si désespérément désiré, pour renvoyer les civilisés là d’où ils venaient?) Et une question en rapport : si la terre est vraiment intelligente – ce en quoi je crois pleinement – pourquoi ne nous a-t-elle pas tués ?

Peut-être que la réponse est que les scientifiques – et plus largement, les membres de cette culture – ont raison, et globalement que les autres cultures ayant existé ont tort. Il n’y a pas de plan. Tout est hasard. L’existence sur terre se fait au hasard. La sélection naturelle consiste en des mutations génétiques aléatoires qui prennent ou pas. Comme Richard Dawkins, l’extraordinairement populaire et influent scientifique philosophe – il est plus recherché sur Google que Mick Jagger pour avoir ouvert grand sa gueule, même si ce n’est qu’un scientifique philosophe flippant – l’a dit, nous existons dans « un univers d’électrons et de gênes égoïstes, un univers de forces physiques aveugles et de duplications génétiques. » Les humains sont les seules intelligences ayant du sens sur cette terre et probablement dans l’univers. Le monde consiste en des objets qu’il est possible d’exploiter, et non en d’autres êtres avec lesquels entrer en relation. Il n’y a pas de magie. Il n’y a pas de signification inhérente au monde ; la seule chose signifiante est ce que nous projetons. Dawkins dit encore, « Vous ne trouverez ni rythme, ni raison dans (l’univers), ni justice. L’univers que nous observons a précisément les propriétés que nous devrions trouver s’il y a, au fond, ni agencement, ni but, ni mal, ni bien, rien qu’une indifférence aveugle et sans pitié. » Les seuls mystères sont ceux que nous n’avons pas encore percés. Parce que les non humains n’ont pas d’intelligence signifiante, ils n’ont rien à dire ni à apprendre à nous ou aux autres. Ainsi la communication entre les espèces ne fait pas sens, peu importe qui sont les non humains : animaux, plantes, rivières, roches, étoiles, muses, alliés venant de l’autre côté etc. Tous ceux qui pensent autrement sont superstitieux, autrement dit délirants, peut-être primitifs, peut-être fous, peut-être immatures, peut-être juste complément stupides. Si cette culture a raison et que les autres cultures ont tort, alors il n’y a pas de muse, pas de destin. Il n’y a pas de message provenant des étoiles. L’astrologie c’est des conneries. La prière c’est des conneries. Les lucky socks de Noël c’est des conneries. Les prémonitions c’est des conneries, et l’intuition est juste le fruit d’une attention inconsciemment très proche d’une chose, ou c’est des conneries. Rien de plus. Le paradis c’est des conneries. L’enfer c’est des conneries (ou alors c’est juste d’être forcé à lire Dawkins). Toutes les conceptions autour de la réincarnation ou la vie après la mort c’est des conneries. La spiritualité c’est des conneries. Les rêves sont purement psychologiques. L’amour n’est rien de plus qu’une série de réactions chimiques dans le cerveau. C’est la même chose pour le respect. C’est la même chose pour la solitude (appeler solitude une réponse purement chimique tire certainement cette culture aliénante d’affaire et nous fait juste nous sentir encore plus mal : d’abord vous nous dites que personne d’autre n’existe et qu’aucune signification existe, et quand nous nous sentons un peu seuls vous nous dites que c’est juste de la chimie dans notre cerveau. Peut-être maintenant vous allez nous sortir le mot soma, ce qui nous fera penser que nous ne sommes pas si seuls, ce qui dans cette perspective veut dire que nous ne serons pas tranquilles si seuls). C’est la même chose, c’est assez embarrassant, pour la pensée. Pour aller plus loin, si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste a raison, et toutes les autres cultures ont tort, alors l’univers est une gigantesque horloge – une machine ; une machine très prévisible et donc contrôlable – et Dieu ( dans la mesure où nous pouvons employer Dieu comme une métaphore, depuis que ni Dieu ni les dieux n’existent) n’est rien qu’un horloger aveugle, ou pour être plus fidèle à cette perspective, Dieu est Lui-même une horloge géante.

Le pouvoir dans ce cas, alors, est l’équivalent de la signification ; il n’y a pas de pouvoir inhérent dans le monde (ou hors de lui) – tout comme il n’y a pas de pouvoir inhérent dans un grille-pain ou une voiture si vous ne l’utilisez pas – et le seul pouvoir qui existe est celui que vous projetez dans ou sur d’autres (ou alors celui que d’autres projettent sur ou dans vous). Le pouvoir existe seulement dans la façon dont vous utilisez du matériau brut.

Et la science est un puissant outil pour ça. C’est le point essentiel de la science. Dawkins – et souvenez-vous qu’il est un scientifique philosophe contemporain éminent, qui a plus de recherches google que ce putain de Mick Jagger – écrit que « la science appuie sa prétention à la vérité par sa spectaculaire habilité à faire sauter la matière et l’énergie dans des cerceaux sur commande, et à prédire ce qui se passera et quand. » Si vous utilisez des matériaux bruts plus efficacement qu’un autre, et bien alors il y aura plus de pouvoir pour vous. Ce qui signifie bien sûr, que cette efficacité crée des droits – ou en fait, le droit lui aussi n’est ni signifiant ni inhérent. Si les non humains ne sont pas, dans quel que sens que ce soit, des êtres et sont ici pour que nous les utilisions (et non pas ici pour eux-mêmes, avec des vies qui sont pour eux aussi signifiantes que votre vie pour vous et la mienne pour moi), alors les utiliser ou les détruire ne soulève aucune question morale significative. Le droit est ce que vous décidez qu’il soit, ou, plus exactement, ce n’est pas pertinent (excepté dans la mesure où vous pouvez utiliser le concept de droit comme un opiacé qui vous permet de vivre avec vous-même et/ou éviter que ceux que vous exploitez vous tuent). Le droit est ce que vous voulez qu’il soit, ce qui signifie que c’est vraiment rien du tout. Cette notion malléable de droit signifie que vous pouvez très bien et très facilement vous dire que vous sentez bien le fait d’exploiter tout le monde.
Si tout cela semble pathologique c’est parce que ça l’est.

(…)

Si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste est correcte, si le monde (et l’univers) est ici pour que vous l’utilisiez et le fait de vouloir entrer dans une relation pleine de sens avec les non humains et/ou l’invisible est insensé, impossible, « anthropomorphique » et fait perdre du temps et de l’énergie, alors vous aurez certainement un avantage immense et compétitif sur tous ces peuples superstitieux, immatures, primitifs et insensés qui (…) sont en train de gâcher leur temps à « communiquer » et à « communier » avec des animaux idiots qu’ils croient être des esprits et provenant des « autres côtés ». Pendant que les guérisseurs et sorciers baragouinent avec les « esprits », et pendant que les chefs de guerre mettent les tenues qu’ils croient stupidement qu’elles les protègeront des balles, vous rassemblez vos armées impérissables, vous préparez vos fusils encore plus innombrables, garnissez vos tout autant innombrables canons de mitrailles et de bombes. Sur qui auriez-vous misé votre argent (et ce qui reste – et n’oubliez pas la croissance! – de votre culture) : des armées et des armées de soldats équipés avec les technologies aussi modernes que meurtrières ; ou un groupe d’Indiens américains sous équipés très braves mais pathétiques, qui peuvent, pertes après pertes, commencer à perdre leur foi en les esprits qui jusqu’ici étaient censés les guider. Vus les deux choix, donnez-moi les gros fusils. Des balles dans la tête ont d’une certaine manière toujours semblé avoir le dessus sur la sophistication spirituelle. Peut-être que c’est parce que si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste a raison, la sophistication spirituelle est juste une façon fantaisiste de parler d’illusion ou de primitivisme. Peut-être, si la culture dominante a raison, les Amérindiens appelaient à l’aide ce qui simplement n’existe pas.

Si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste a raison, alors la terre n’a pas riposté, ne ripostera pas, simplement parce que la terre n’a pas de volonté propre et par conséquent ne peut choisir de faire quoi que ce soit. La terre (et par extension tous ses habitants exceptés les humains, par là nous voulons en fait dire les humains civilisés, par là nous voulons en fait dire les humains riches, blancs et de sexe masculin) est un objet. Tous les « êtres » sont ici pour être utilisés, si nous nous apprêtons à demander pourquoi la terre ne nous a pas tués, autant demander pourquoi une boîte à outils ne nous a pas tués quand nous avons sorti les outils pour les utiliser, ou pourquoi un tas de bois ne nous a pas tués quand nous avons pris le bois pour le brûler ou pourquoi un réfrigérateur ne nous a pas tués quand nous l’avons ouvert pour sortir de la nourriture. C’est une question stupide. C’est sûr, on aura quelque problème quand le réfrigérateur sera vide, mais nous sommes aussi sûrement assez malins pour juste trouver un autre réfrigérateur. Comme l’autocollant dit (inévitablement sur l’énorme pickup couvert de boue conduit par un trou du cul bien suffisant) : « La Terre d’abord. On abattra les autres planètes après. »

Si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste a raison, et que tous les non humains de la planète (et la planète elle-même) sont juste des objets à utiliser, cela signifie que nous, juste comme les indigènes, ne serons jamais capables d’appeler à l’aide, que ce soit les ours bruns du Kamchatka, les virus mortels, les océans, les champignons, les forêts, les muses, les destinées, les démons, les anges, les esprits ou les ancêtres. Rien de tout cela existe. Nous pouvons demander, mais personne ne nous entendra, et certainement personne ne répondra. Nous sommes, comme cette culture nous le raconte de tant de façons multiples et variées, tous seuls.

Si nous sommes tous seuls, et que la planète compte pour nous, nos actions deviennent claires : nous devons faire le nécessaire pour faire tomber définitivement cette civilisation avant qu’elle tue encore plus cette planète. Parce que si cette perspective scientifique matérialiste instrumentaliste est vraie, cette culture va poursuivre son petit train-train quotidien et sa nécessaire propension à détruire jusqu’à l’effondrement ou son arrêt. Les seules réponses réelles que les civilisés donnent à cette propension à détruire sont toujours les mêmes : il s’agit essentiellement d’appeler tout le monde à compter sur la générosité, la miséricorde et les compétences des civilisés (et de tuer ou punir sévèrement ceux qui ne tiennent pas compte de cet appel). Le nom moderne pour cette générosité, cette miséricorde et ces compétences concernant le monde naturel (et les humains les plus ouvertement exploités) est le « développement durable ». Mais bien sûr le « développement durable » échouera pour bien des raisons à aider matériellement le monde naturel (et les humains les plus ouvertement exploités). C’est un oxymore, puisque « développement » est un euphémisme pour industrialisation, qui est par définition n’est pas durable ; en fait industrialisation est complètement, irrévocablement, et fonctionnellement antithétique à la durabilité. ndlt Cet oxymore aussi absurde qu’évident reste dans l’usage commun pour trois raisons : (1) promouvoir ce genre de mensonge sert bien ceux qui sont au pouvoir ; (2) beaucoup de gens sont trop occupés, émotionnellement épuisés et vaincus, trop effrayés, trop ancrés et métabolisés dans le système, incapables de penser par eux-mêmes, trop bien récompensés financièrement par le système, trop malhonnêtes, trop avides, trop insensés, trop sur la défensive sur tout ce qui touche à cette culture, et/ou trop stupides pour voir cette expression pour ce qu’elle est manifestement (et bien sûr différentes personnes peuvent avoir de multiples raisons pour leur inaptitude à percevoir l’absurdité de l’expression « développement durable » ; Georges W.Bush, par exemple, tomberait dans au moins dix des catégories ci-dessus ; et le Président Barrack Obama tomberait dans au moins 9 de ces catégories) ; et (3) le « développement durable » n’est de plus, ou de moins, que la version contemporaine du « Fardeau de l’homme Blanc ».

Ce poème de Kipling datant du XIXème siècle tente de montrer juste à quel point c’est super difficile d’être une homme blanc dans un monde où vous avez constamment – et avec une grande réticence et de profonds soupirs – à civiliser des sauvages arriérés. C’est une profonde obligation que portent les hommes blancs. Comment ces sauvages ont-ils fait pour en quelque sorte survivre par eux-mêmes – paresseux et gaspilleurs qu’ils sont – pendant des dizaines de milliers d’années ? Ce qui reste non dit dans le poème de Kipling – comme c’est souvent non dit dans les discours publics sur ces sujets – c’est toute discussion inconvenante qui concernerait le génocide, l’écocide, l’esclavage, ou le vol organisé des ressources. Ce qui reste non dit c’est que le point essentiel de l’empire est dans la conquête, la soumission, l’esclavage, le vol, le meurtre. Bien sûr.

Et après cent ans passés, c’est encore super difficile d’être un homme blanc dans un monde où vous avez maintenant constamment – et avec une grande réticence et de profonds soupirs – à civiliser (je veux dire développer) des sauvages arriérés (je veux dire les pays sous développés). Seulement maintenant le fardeau est encore plus lourd, depuis que ces hommes blancs doivent maintenant régir toute la planète entière, gérer « durablement » les forêts et les océans (comment ont fait ces forêts et ces rivières pour survivre pendant des millions d’années sans gestion scientifique?), être de « bons gestionnaires » de la terre de l’air et de l’eau qui ne peuvent évidemment pas se porter mieux sans notre assistance, tout comme les sauvages il y a une centaine d’années qui avaient besoin de notre aide pour survivre. Maintenant ce qui reste non dit dans tous ces discours autour du « développement durable » – tout comme cela reste non dit dans les discours publics portant sur ce sujet – c’est toute discussion inconvenante portant sur le génocide, l’écocide, l’esclavage, ou le vol organisé des ressources. Ce qui reste non dit, c’est que le point essentiel de l’empire – de la civilisation industrielle est dans la conquête, la soumission, l’esclavage, le vol, le meurtre. Bien sûr.

Si ce point de vue scientifique matérialiste instrumentaliste sur le monde a raison, et que nous sommes vraiment tous seuls dans un univers dépourvu d’intelligences ou d’êtres non humains, mais si pour une étrange raison nous nous préoccupons de la continuité de la vie sur cette planète (si peut-être nous ne sommes pas encore définitivement narcissiques et psychopathes), nous en sommes encore là où nous avons commencé. Nous avons besoin ou de lutter par nous-mêmes, ou de trouver des alliés qui lutteraient à nos côtés. Mais si ces alliés ne sont pas ici, nous ferions mieux de retrousser nos manches et d’aller lutter.

(…)

Retournons à la phrase écrite par Richard Dawkins : « la science appuie sa prétention à la vérité par sa spectaculaire habilité à faire sauter la matière et l’énergie dans des cerceaux sur commande, et à prédire ce qui se passera et quand. »

Est-ce que quelqu’un a capté le fil logique ici ? Disons que j’ai un revolver. Mettons que je pointe cette arme sur votre tête. Mettons que je vous commande de sauter dans des cerceaux. Mettons que vous le faites. J’ai, après tout, vraiment un revolver pointé sur votre tête. A présent, avec ce revolver pointé sur votre tête, je vous dis de sauter dans des cerceaux encore une fois. Et ensuite je prédis que c’est précisément ce que vous allez faire. Vous le faites. Et vous savez quoi, je suis un putain de génie ; je vous ai commandé de sauter dans des cerveaux, et j’ai correctement prédit que vous le feriez.

Richard Dawkins était avec cette phrase incroyablement malhonnête intellectuellement – et vicieux – et la seule raison pour laquelle on ne le lui pas fait remarquer, c’est parce qu’il a toute une culture de sociopathes qui l’accompagne. Il a combiné exercer le pouvoir et commander avec la vérité. Il a, et cela ne serait pas une surprise pour quiconque s’intéressant à la trajectoire de cette culture, combiné domination et vérité. Mais ni le pouvoir de commander ni la domination sont synonymes de vérité. Le pouvoir de commander est le pouvoir de commander, la domination est la domination et la vérité est la vérité.

Richard Dawkins pourrait mettre un revolver sur ma tempe. Il pourrait même me tuer. Mais cela ne signifierait pas qu’il dit la vérité. Cette culture domine la planète. La domination de la planète par cette culture est en train de la tuer. Cela ne signifie pas que cette culture dit la vérité, ou est même capable de la comprendre.

Le pouvoir de dominer est une sorte de vérité, cependant. Si j’ai un revolver sur votre tempe c’est simplement vrai que je peux vous tuer, ou qu’à cause de cette menace je peux vous faire sauter dans des cerceaux sur commande. C’est vrai. Mais il y a aussi bien d’autres vérités, qui peuvent être masquées, obscurcies ou détruites par cette vérité. Un exemple devrait vous éclairer. Disons que je pointe un revolver sur votre tempe. Mettons que je vous force à sauter dans des cerceaux. Mettons que je vous viole. Mettons que je fais de vous un(e) esclave. N’y a-t-il pas d’autres vérités qui ont été évincées parce que j’ai mis un revolver sur votre tempe, parce que je vous ai forcé à sauter dans des cerceaux, parce que je vous ai violé, parce que j’ai fait de vous un(e) esclave ? Chaque voie en exclut d’autres. Certaines voies en excluent plus que d’autres. La même chose est vraie avec les vérités ; certaines voies vers certaines formes de savoirs, et certaines voies vers certaines formes de vérités, excluent irrévocablement d’autres voies vers d’autres formes de savoir, et d’autres voies vers d’autres vérités.

Ce n’est pas seulement une vérité. C’est une vérité que nous devrions prendre à cœur, et une vérité que nous devrions ne jamais oublier.

Traduction: derrickjensenfr.blogspot.ca

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