Subscribe

Le bien, le mal: faire et laisser faire

Ça m’a pris deux ans pour articuler une réponse à mon amie. Un après midi je l’ai appelée. Nous sommes allés diner.

Elle a dit: « Et bien? »

« L’eau, » j’ai dit.

« L’eau? »

« L’eau. »

« C’est? » a-t-elle demandé.

« C’est tout. » ai-je répondu.

Elle ne comprenait pas.

« Notre question à la base était que rien n’était intrinsèquement bon ou mauvais… »

« En effet. » Elle a hoché la tête.

« Et que les histoires que nous nous racontons déterminent non seulement si nous percevons quelque chose comme étant bon ou mauvais, mais si en fait c’est… »

« Oui, » a-t-elle dit, « parce que les humains sont les seuls à définir la valeur… »

Nous en avions parlé avant, et j’en ai parlé avec tant d’autres personnes aussi. J’ai eu un bureau dans une université, lequel se trouvait à côté de celui d’un professeur de philosophie. Parfois je m’y aventurais pour causer, mais me retrouvais très vite dégoûté par son étrangeté et son illogisme implacables. « Parce que les humains sont les seuls à définir la valeur, rien dans le monde n’a de valeur sauf si nous le décidons. » Il le disait encore et encore, comme si en répétant suffisamment de fois son principe il me forcerait à l’accepter, tout comme la possibilité d’échouer à son cours forcerait les étudiants à faire la même chose. A chaque fois je m’enfuyais de son bureau en proie au désarroi, mais je souhaitais toujours y retourner avec un marteau. Il m’aurait demandé pourquoi, et je lui aurais répliqué, « Si je tape ton pouce avec, tu ne décideras pas cognitivement qu’un coup de marteau fait mal. Ne pas subir un coup de marteau a une valeur intrinsèque, et peu importe ce que tu décides de ça. »

Malheureusement, cette forme de narcissisme – à laquelle seuls les humains (et plus spécialement certains humains très spécifiques, et encore plus spécialement les pensées désincarnées de ces très spécifiques humains) portent attention – est centrale à cette culture. Elle envahit tout, de sa religion à son économie, sa philosophie, littérature, médecine, politique etc. Et elle envahit certainement nos relations avec les membres non humains du monde naturel. Si cela n’était pas le cas, nous ne serions pas les acteurs de la déforestation ou de la construction de barrages. Une fois j’ai lu un livre sur les zoos et la vie sauvage, dans lequel les auteurs se demandaient pourquoi la vie sauvage devait être préservée, et ont répondu à leur propre question d’une façon qui rend cette arrogance et cette stupidité particulièrement limpides: « Notre réponse est que le monde humain se retrouverait appauvri, car les animaux sont préservés exclusivement pour le bénéfice humain, parce que les êtres humains ont décidé qu’ils voulaient qu’ils existent pour leur plaisir. La notion de leur préservation par égard pour eux est étrange, car cela implique que les animaux pourraient souhaiter endurer une certaine condition. C’est, toutefois, absurde pour les humains d’imaginer que les animaux puissent vouloir faire perdurer l’existence de leur espèce. »34

Je racontais cette histoire à mon amie.

« Ils étaient sérieux ou ironiques? » a-t-elle demandé.

« Grave sérieux. »

Elle a répondu: « Ils racontent de la merde. Leurs arguments ne sont pas fondés. »

J’ai haussé les sourcils.

Elle a dit:« Je ne suis plus aussi hard-core que je l’étais avant. » Cela fait longtemps qu’elle a largué le philosophe, et recommencé à avoir du bon sens. « Si les histoires que nous vivons peuvent signifier quelque chose, elles doivent être solidement ancrées. Nous devons avoir un point de référence sur lequel compter.»

J’ai dit: « Je peux désigner quelque chose pour toi qui est bon, et ce peu importe les histoires qu’on se raconte. »

« Et c’est… »

J’ai levé mes lunettes. « De l’eau potable, pure, en quantités. »

« Je ne comprends pas. »

« L’eau potable, pure, en quantités, est une bonne chose, dans l’absolu, et peu importe les histoires qu’on se raconte. »

Elle a capté. Elle a souri avant de dire: « Et de l’air frais, respirable. »

Nous hochâmes la tête tous les deux.

Elle continua, « Sans ça nous mourons. »

« Exactement, » ai-je dit. « Sans ça, tout le monde meurt. »

A présent, elle était enthousiaste. « C’est l’ancrage, à partir de là nous pouvons bâtir une morale entière. »

C’était à mon tour d’être enthousiaste. « Exactement, » ai-je répété.

Nous passâmes le reste de la soirée à discuter au restaurant – cherchant à tirer une substance – de ce qu’une morale incarnée aurait l’air, comment elle serait ressentie, ou pourrait être. Si le fondement de ma morale consiste non pas dans les commandements d’un Dieu dont la demeure n’est pas primordialement sur cette terre, et dont les adhérents ont commis d’innombrables atrocités, ni dans les lois créées par les politiques au pouvoir pour servir les politiques au pouvoir, ni même dansla sagesse perçue comme telle – la loi commune – d’une culture qui nous a menés à une apocalypse écologique, mais si au lieu de tout ça ce fondement consiste dans le fait de savoir que je suis un animal qui a besoin d’un abri – composé mais pas limité à, de l’eau propre, de l’air propre et de la nourriture qui ne soit pas toxique – que suggère cette morale qui en découle sur le bien fondé ou non de la production de pesticides? Si je comprends qu’en tant qu’animaux humains nous avons besoin de pieds-à-terre sains, non seulement pour notre santé physique mais aussi émotionnelle, comment percevrais-je la morale de l’extinction de masse? Comment la compréhension mutuelle qui a prospéré pendant au moins 12 000 ans, ici, à Tu’nes, entre les saumons et les humains, affecte-elle ma perception du bien fondé de l’existence des barrages, de la déforestation, ou de tout autre chose détruisant cette symbiose millénaire en détruisant les saumons?

Bien que nous ayons apprécié tous les deux notre conversation, nous savions que nous nous quittions avec un non-dit. Même lorsque nous sommes sortis du restaurant, pour retourner à nos voitures respectives, aucun de nous ne l’a mentionné. Elle a dit: « Je comprends que le fait d’empoisonner nos corps et d’intoxiquer les territoires est immoral, et bien sûr que je sais que le viol est immoral, mais comment le fait que nous avons un corps, le fait que nous avons des besoins, le fait que nous sommes des animaux font que le viol est immoral? »

J’ai respiré profondément La réponse était juste là. Je pouvais la voir, la goûter. Je l’avais presque. J’ouvris la bouche pour la donner. Mais elle partit. Je la perdis, elle revint presque, puis s’échappa entièrement. Mon esprit était en état de surchauffe après toutes ces réflexions amenées par cette conversation.

« Il est tard, a-t-elle dit, nous en reparlerons bientôt. »

« Bientôt, » ai-je dit.

(…)

Encore une fois je suis allé diner avec mon amie qui était sortie avec un philosophe. Nous nous sommes assis. Elle est entré dans le sujet direct. « Quel est le rapport entre de l’eau potable en quantité, qui est une bonne chose, et le viol qui est une mauvaise chose? » Durant les jours qui ont précédé notre conversation passée, son enthousiasme s’est heurté à la logique – son ex petit ami aurait dit conviction – un peu courte de mes arguments.

« Nous sommes des animaux. » Ai-je dit.

« Je sais cela. Et? »

« Donc nous avons des besoins. »

« J’ai entendu certains – des hommes, pour la plupart – dire que c’était une des raisons d’un viol. »

« Non, les besoins pour survivre, pour devenir ce que nous sommes vraiment. »

« Qui sommes-nous? »

« Là est la question, n’est-ce pas? »

« J’ai lu des analyses scientifiques suggérant que le viol est une démonstration de force – »

« Ce ne sont pas des arguments de moi, ça. »

« – et dessert le principe d’évolution qui induit les femmes à s’accoupler avec les hommes forts, a-t-elle dit.”

« Laisse-moi deviner, ces scientifiques étaient des mecs, non? »

« Ils ont également dit que le viol servait à transmettre les gênes des hommes les plus agressifs – »

« Ce qui semble un peu facile, si on présume que la vie est basée sur la compétition et non la coopération. »

« Exact, si on présume que le relationnel n’existe pas et que le sperme est de loin plus important que l’amour, la joie, la paix. »

« Ce sont des présomptions bizarres, non? C’est à se demander si ceux qui les ont produites sont bien sains d’esprit, et quelle vie sociale ils ont. » Ai-je dit, puis je poursuivais. « Les scientifiques et les économistes ne peuvent pas mesurer et contrôler l’amour, la joie ou la paix… »

« Donc l’amour, la joie et la paix ne doivent pas exister, » a-t-elle dit. « Tout ça c’est plutôt foireux. »

« Ça projette aussi les présomptions de la production industrielle sur les femmes, et à un degré moindre, sur les hommes. »

« Que les femmes sont là pour faire des bébés… »

« Pour les manufacturer, si c’était faisable. »

« Les sortir alignés comme des modèles de 1ère grande série. »

« Ou comme des petits pains dans une boulangerie industrielle. »

« Donc pourquoi nous sommes là? » A-t-elle demandé.

« Sans doute pour la même raison présumée pour le sexe? Dans le but de se reproduire. »

« C’est ça? »

« Peut-être le but des deux – le sexe et la vie – est de s’amuser, et d’entrer en relation avec ceux qui nous entourent, et de devenir qui nous sommes. »

« Donc qui sommes-nous? » A-t-elle insisté.

« Les humains, et c’est tout aussi vrai que pour les pierres et les arbres et les poissons-chats, ont un mode naturel de développement, ou plusieurs modes naturels. Et il y a des traits communs à tous les humains, comme il y a des traits communs à tous les mammifères, tous les animaux, tous les ‘êtres vivants’, toutes les roches, que tu as aussi. Les humains débutent leur vie, physiquement, de façon très précoce; nous grandissons, notre croissance cesse, finalement notre corps s’use et nous mourons. De même nous suivons quelques comportements émotionnels: nous vivons longtemps avec ceux qui subviennent à nos besoins, nous apprenons d’eux ce que signifie être humain, ce qui signifie être humain dans nos communautés (ou, dans le cas du civilisé, comment être inhumain et comment vivre dans les cités). Il existe des comportements normaux sur la façon dont les humains grandissent. Joseph Chilton Pearce, par exemple, a fait un excellent travail de description sur les comportements du développement cognitif et émotionnel des humains. »

« Qu’est-ce que cela a à voir avec le viol? »

« Je pense que nous, du moins ceux d’entre nous à qui il reste un peu de bon sens, pouvons dire, » et je sais que je faisais allusion à son ex petit ami philosophe, « que tout comme nous avons des besoins physiques, que si nous ne comblons pas, entraînent la malnutrition et endommagent nos corps qui ne peuvent exploiter tout leur potentiel, de même nous avons des besoins émotionnels. Si nous n’arrivons pas à les combler, cela peut nous causer du mal, nous empêcher de nous développer complètement, de vivre, d’exprimer – de participer à – tout ce potentiel émotionnel propre aux humains. Je pense qu’il est plus sûr de dire que tous les êtres vivants sont égaux, et c’est mieux, choisir, de ne pas être heurté émotionnellement. »

« Et le viol? »

« Je peux te heurter. Entraver ton développement émotionnel. Prenons ça à un niveau assez basique. C’est une autre chose que d’être abstinent par choix. C’est un bon choix. Mais que dire de ces gens – des femmes, pour la plupart, mais parfois des hommes – qui ne peuvent plus avoir de plaisir dans leur sexualité parce qu’ils ont été violés? On leur a pris leur possibilité de choisir. Leur habilité à exprimer et à vivre entièrement leurs émotions associées à leur sexualité a été mise à mal. »

Elle a réfléchi un moment, puis dit: « Non seulement ça, mais ils ont été dépossédés de leur capacité à être simplement au monde sans être terrifiés. Si n’importe quelle femme, dans n’importe quel endroit dans le monde, entend des pas derrière elle dans une rue sombre, elle a des raison d’être effrayée. Robin Morgan appelle ça la démocratie de la peur sous le règne patriarcal. »

J’ai répondu: « Peu importe quelles histoires on se raconte les uns aux autres: ce sont toutes de mauvaises choses. Et bien sûr je ne parle pas juste de viol, ni de sexe. Je suis en train de dire que tout comme nous pouvons dire que de l’eau potable en quantités est une bonne chose – encore une fois, peu importe les histoires que nous nous racontons – nous pouvons de façon similaire dire que les actions nous empêchant de pouvoir développer tous les possibles émotionnels humains ne sont pas une bonne chose. Et certainement une action qui entraine tout un genre à vivre dans la peur est une très mauvaise chose. »

« Mais n’est-il pas possible qu’un traumatisme pousse quelqu’un à s’ouvrir aux autres? Tu ne serais pas celui que tu es si ton père n’avait pas abusé de toi. »

« On m’a déjà dit ça. Il y en a même quelques-uns qui ont suggéré que j’aurais dû le mettre dans les remerciements de A Language Older Than Words. C’est le livre où je parle de ça, et ma réponse. « Mais de quoi je dois le remercier? Pour mon insomnie? Pour les cauchemars et les sentiments de terreur qui ont durer jusque dans mes trente ans, jusqu’à ce que je les exorcise en écrivant ce livre-là? Les relations brisées avec les autres membres de ma famille? Les désordres relationnels avec les autres? »

« Mais tu as aussi gagné en sagesse et en perspicacité, ce qui n’aurait pas été le cas si tu n’avais pas vécu cela. »

« Oui, j’ai gagné en ça. Et c’est vrai pour toute personne qui survit à des sévices. Mais celui qui les commet n’est pas responsable de la capacité de celui qui y survit à transformer les horreurs qu’il a affronté en dons pour la communauté. Le survivant, et les humains et non humains qui ont soutenu le survivant, le sont. Je n’ai pas accompli quoi que ce soit parce que j’ai été violé. J’ai accompli tout ça au travers et en dépit des viols. Les viols ne m’ont pas aidé à me développer. Ils ne seraient pas et ne pourraient pas être une bonne chose. Mais réponse peut être et a été bonne. Mais les viols?! Non. »

* * *

« Est-ce que tut cela signifie que la prédation est une mauvaise chose? » A-t-elle demandé.

« Comment ça? »

« Si un héron mange un têtard, nous pouvons affirmer que le têtard ne se développera pour devenir une grenouille saine émotionnellement. Il ne deviendra pas du tout une grenouille. »

« Je ne pense pas que nous ayons une conceptualisation de ce que signifie participer à une communauté qui dépasse celle des humains. Il y a quelques temps j’ai fait une interview radio en Spokane. L’interviewer disait que les Indiens d’avant la conquête exploitaient les saumons tout autant que les civilisés. J’ai donné deux réponses. La première: si c’était le cas, pourquoi il y avait-il tant de saumons avant, et si peu maintenant? Quelque chose a changé, clairement. La seconde: les Indiens mangeaient du saumon, mais ne l’exploitaient pas. Il m’a demandé quelle différence cela faisait. J’ai dit que les Indiens entraient dans une relation avec les saumons, par laquelle ils donnaient du respect aux saumons en échange de leur chair. »

« J’ai lu quelque chose là-dessus. »

« Je n’étais pas content de cette réponse. C’était vrai tant que c’était comme ça, mais ça omettait tellement de choses qu’elle en devenait fausse.150 Il y avait d’autres conditions nécessaires à un accord entre le prédateur et la proie, mais je savais pas lesquelles. Alors cette après-midi-là je suis allé marcher jusqu’à l’arbre aux coyotes.»

L’arbre aux coyotes était un pin sous lequel je déposais de la nourriture pour les coyotes quand je vivais en Spokane. J’aimais cet arbre, et je suis parti de Spokane en partie parce que la forêt dans laquelle vivait cette arbre allait être détruite pour être transformée en parcelles. Chaque jour j’entendais les claquements et les rugissements d’artillerie lourde des machines, et je n’avais pas idée de comment je pouvais stopper la destruction. Donc, et je n’en suis pas fier, pour ne pas assister à la destruction d’un endroit que j’aimais, j’ai fui, loin. Mais quand je suis revenu chez moi, je suis allé m’asseoir sous l’arbre.

« Je n’arrêtais pas de me poser des questions: qu’est-ce qui lie un prédateur et sa proie? Quelles sont les conditions sur lesquelles les relations sont basées? Comment le respect pour l’esprit de celui qui est mangé est manifesté par celui qui mange? »

« Et? »

« L’arbre aux coyotes m’a donné la réponse. » Mon amie me connaissait suffisamment pour ne pas être surprise, et savoir que je ne parlais pas métaphoriquement. « Quand on prend la vie de quelqu’un pour manger ou assurer sa survie, on devient responsable de la survie – et de la dignité – de sa communauté à lui. Si je mange un saumon – ou plutôt quand je mange un saumon – je me promets d’assurer que la course des saumons d’où je prends l’individu continue, et que la rivière où elle a lieu se porte bien. Si je coupe un arbre, je fais la même promesse à la communauté à laquelle il appartient. Quand je mange du bœuf – ou des carottes, pour le coup – je me promets d’éradiquer l’agriculture et l’élevage intensif.

« Les Indiens avaient-ils le même accord? »

« Sur un niveau je n’en ai pas la moindre idée. Je ne peux pas parler pour eux.151 Mais d’un autre côté, il est clair pour moi que tout le monde fait cet accord. C’est la seule façon de survivre. »

« Dans le cas des non humains, penses-tu que l’échange est conscient? »

« Encore une fois, je n’en ai pas la moindre idée. Mais je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas. » J’ai fait une pause, puis dit, « Et je dois dire que rien de tout ça est wahou ou particulièrement cosmique. C’est très physique. »

« Comment ça? »

« Non seulement c’est crucial à un niveau moral et relationnel, mais si je mange du saumon sans me dévouer à leur survie, je vais finir par ne plus pouvoir en manger. La même chose est vraie pour les ours, et quiconque les mangeant ou, pour reprendre ton exemple, les hérons qui mangent des têtards. »

Nous sommes restés assis un long moment sans parler, et j’ai dit, « Je ne pense pas que ce qu’a dit l’arbre aux coyotes soit un reproche d’avoir abandonné cette forêt aux machines avec avoir reçu et partager tant de ce lieu. Mais je suis devenu extrêmement conscient que j’avais abandonné ma responsabilité. J’avais abandonné un endroit que j’aime. Et ça ne me faisait pas me sentir bien. Ça n’était pas juste. »

Il y un silence encore plus long. Elle a fini par hocher la tête, et a dit, « C’est comme empoisonner ce verre d’eau dont nous avons parlé. Ou le laisser être empoisonné. »

« Oui, ai-je dit, j’ai agi de façon immorale. »

Traduction: derrickjensenfr.blogspot.ca


150 En d’autres mots, je ne connaissais pas de réponse à cette question, mais parce que je suis un mâle, la loi exigeait de moi que je donne la réponse.
151 Je peux, toutefois, dire que lorsque je me suis retrouvé avec les indigènes traditionnels, j’ai remarqué qu’ils acquiesçaient quand je mentionnais cette relation proie/prédateur.

Filed in Français
No Responses — Written on June 15th — Filed in Français

Comments are closed.